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Retour19 mars 2025
Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca
Tourisme : vers une bonne saison au Bas-Saint-Laurent
©Annie Levasseur - Le Laurentien
La moitié des Québécois ont l’intention de visiter le Bas-Saint-Laurent au cours des trois prochaines années. C’est ce que rapporte un sondage réalisé par Léger auprès de 1000 Québécois.
Ce même sondage indique aussi que 57 % des répondants ont déjà visité la région, dont 24 % dans la dernière année. Les visiteurs s’intéressent principalement aux paysages et aux panoramas.
« Les gens veulent voir le fleuve Saint-Laurent et la nature. Ils viennent ici pour se reposer et se détendre. La qualité de l'hébergement est appréciée. Nous avons aussi des attraits comme le Site historique maritime de la Pointe-au-Père, nos parcs nationaux, le vélo. Nous avons beaucoup de projets. Nous sommes une région en effervescence et ça paraît dans l’achalandage », affirme le directeur marketing à Tourisme Bas-Saint-Laurent, Pierre Fraser.
Environ 200 intervenants étaient réunis à l’Hôtel Rimouski, mercredi, pour le colloque de l’industrie touristique du Bas-Saint-Laurent. À l’aube de la prochaine saison, Tourisme Bas-Saint-Laurent s’attend à ce que les visiteurs soient au rendez-vous.
« Ça s’annonce bien. Les réservations vont très bien et elles sont même en avance par rapport à l’année dernière », relate monsieur Fraser.
Le Bas-Saint-Laurent reçoit 1,4 million de visiteurs chaque année et la clientèle touristique est composée à 80 % de Québécois. À l’été 2024, la région se plaçait en quatrième position, à égalité avec les Cantons de l’Est, pour ce qui est des intentions de voyage.
Accueil touristique
À une certaine époque, environ 40 000 personnes s’arrêtaient dans chacun des neuf bureaux d’information touristique du territoire annuellement alors qu’aujourd’hui cette statistique s’applique à l’ensemble des bureaux. On parle d’une baisse de 10 % de fréquentation dans les 10 dernières années. Tourisme Bas-Saint-Laurent veut proposer une nouvelle approche dans les années à venir.
« La façon de s’informer a changé. Les gens arrivent en sachant déjà à peu près quoi faire. Il faut aller à leur rencontre dans des circuits-vélo, en motoneige, à l’aréna, un peu partout pour leur donner l’information qu’ils ont besoin à ces moments-là. C’est une autre manière de faire les choses. Il y a des tests que nous allons faire », exprime le président-directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent, Pierre Lévesque.
Manque d’hébergement
Le manque d’hébergement, notamment à Rimouski, est le principal défi de Tourisme Bas-Saint-Laurent.
« Nous avons un déficit d’hébergement à Rimouski, surtout lorsqu’on parle de tourisme d’affaires. Ça peut même empêcher la tenue de congrès plus gros. L’hébergement n’est pas suffisant pour loger des congrès de 1000 personnes ou plus. C’est dommage, mais nous essayons de travailler là-dessus avec des promoteurs », mentionne Pierre Fraser.
Guerre tarifaire
La guerre tarifaire avec les États-Unis pourrait être avantageuse pour l’industrie du tourisme dans la région. Selon Tourisme Bas-Saint-Laurent, plusieurs ont changé leurs projets de voyage.
« À court terme, ça peut être gagnant pour l’industrie touristique. C’est sûr qu’il va y avoir un changement et on peut penser qu’avec la pandémie les gens ont découvert que le Québec est une destination très intéressante de calibre international. Il reste qu’il y a de l’incertitude économique dans nos industries et que le dollar loisirs sera peut-être un peu moins présent », conclut Pierre Lévesque.
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