Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

28 janvier 2025

Salle de rédaction - redaction@medialo.ca

Les enseignants veulent plus de temps pour enseigner

Les enseignants veulent plus de temps pour enseigner

©Photo : gracieuseté Unsplash.com

La consultation sur l’évaluation des apprentissages menée par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) au cours de l’automne dernier, à laquelle près de 10 000 enseignants du secteur des jeunes ont participé, témoigne du souhait des enseignants d’avoir plus de temps pour enseigner, en passant de trois à deux bulletins par année.

Sur le plan régional, 362 enseignants ont participé à la consultation et leurs constats vont dans le même sens que ceux dégagés par leurs collègues enseignants de la FSE-CSQ.

« Nos membres déplorent la place considérable que l’évaluation des apprentissages occupe dans le quotidien et ils l’ont exprimé clairement dans cette consultation », a fait savoir Jean-François Gaumond, président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ)

Ainsi, les enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis se sont exprimés et il en ressort que :

  • 66,3 % sont d’avis que le temps consacré à l’évaluation nuit aux apprentissages ;
  • 89 % sont favorables à une réduction du nombre de bulletins à produire annuellement, le faisant passer de trois à deux ;
  • Si le nombre de bulletins était réduit à deux par année, 49,2 % des personnes répondantes de la région souhaitent repousser à la mi-novembre une première communication.

« Lors des dernières négociations, les enseignants nous avaient dit perdre environ 37 % du temps disponible en classe en raison de la gestion de classe. En ajoutant le temps consacré à l’évaluation, il devient évident que le temps d’enseignement est insuffisant. L’évaluation doit redevenir au service des apprentissages. », a mentionné Jean-François Gaumond.

« En raison notamment des moyens technologiques maintenant disponibles pour suivre quasiment en temps réel le parcours des élèves, il y a matière à se questionner. En réduisant le nombre de bulletins de trois à deux, le ministre consentirait plus de temps à l’enseignement, à coût nul, en plus de contribuer à réduire l’anxiété chez les enfants. Tous y gagneraient : les profs autant que les élèves. Les parents ne perdraient pas au change, puisqu’ils conserveraient une première communication. Nous invitons le ministre de l’Éducation à agir rapidement pour le bien de tous. », a fait savoir M. Gaumond.

Rappelons que cette consultation fait suite au dépôt d’une pétition, signée par plus de 21 000 enseignantes et enseignants réclamant un chantier sur l’évaluation des apprentissages.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média