27 janvier 2025

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

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©Photo : gracieuseté Unsplash.com

Ces ateliers d’exploration du futur sont la deuxième de cinq étapes qui composent le parcours de la Collectivité ZéN. Entre janvier et avril 2025, ces ateliers gratuits, basés sur une méthode d’animation appelée codesign prospectif, permettront aux participants de se plonger dans l’avenir à l’aide de quatre scénarios contrastés. Ces derniers deviennent des outils pour imaginer différents mondes possibles dans le futur. Formulés sous la forme de petites histoires incarnées par des personnages, ces scénarios déclencheurs servent de point de départ pour débattre de ce qui, parmi ces futurs possibles, est le plus souhaitable pour Rimouski-Neigette.

L’objectif est d’identifier les éléments à intégrer dans une vision collective de Rimouski-Neigette en 2050. L’idéal serait que 20 ateliers puissent être tenus, dans des milieux variés du territoire.

« On veut avoir la meilleure représentativité possible des différents points de vue et des différentes perspectives, parce que l’efficacité des ateliers repose vraiment sur la diversité des expertises, des expériences de vie et des points de vue des participants », explique la chargée de projet pour la Collectivité ZéN de Rimouski-Neigette, Ann-Sophie Croft-Lebel.

Chaque atelier, d’une durée standard de 75 minutes (1h15), réunit des groupes de 8 à 12 personnes de tous horizons. Disponible en présentiel ou en virtuel, il ne nécessite aucune connaissance préalable ni de matériel spécifique.

L’animation et le matériel sont entièrement pris en charge par la Collectivité ZéN de Rimouski-Neigette, et l’activité est gratuite. Les ateliers peuvent également être adaptés pour convenir à des durées de temps ou à des groupes de tailles différentes, selon les besoins.

Pour tenir un atelier d’exploration du futur dans son milieu, il suffit de communiquer avec Ann-Sophie Croft-Lebel, par téléphone au 418 724-4471 – poste 222, ou encore par courriel au collectivitezen@laspheredelemploi.ca

Un extrait de l’un des quatre scénarios explorés lors des ateliers « Un vent de changement à Saint-Fabien »

« 2050. “J’te dis que c’est la meilleure manière d’attirer du monde!” s’exclame Julianne sur l’heure du souper. Elle cherche à convaincre son grand-père que son nouveau projet de coopérative maraîchère, plus proche du cœur du village, pourra être viable. La variété de plantes exotiques qu’elle veut planter - comme l’okra et les arachides - attirera les apprentis horticulteurs comme les abeilles attirent les fleurs. Ou du moins, c’est ce qu’elle espère. Les chambres de leur maison intergénérationnelle n’attendent qu’eux, maintenant que les derniers sinistrés qu’ils logeaient temporairement se sont trouvés de nouveaux logements, hors de la zone d'érosion côtière. »