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18 décembre 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Nouveau projet historique et culturel pour Stéphanie Lessard-Bérubé

Stéphanie Lessard-Bérubé

©gracieuseté - Le Laurentien

La cinéaste rimouskoise, Stéphanie Lessard-Bérubé, propose un nouveau projet avec un livre souvenir pour faire connaître cinq violoneux du patrimoine musical du Bas-Saint-Laurent. Elle a lancé une campagne de sociofinancement pour son autoédition.

Le livre « Journal d’une cinéaste-violoneuse » est complémentaire au prochain film de Stéphanie Lessard-Bérubé « Corps à corps musicaux ». C’est lors de la scénarisation de ce documentaire que l’artiste a voulu approfondir ses recherches. « Ce que je propose dans le manuscrit, ce sont des recherches qui ont été faites en extra et qui ne seront pas dans le film. Mon projet de film est la revitalisation de certains airs de violon traditionnel qui ont été connectés au Bas-Saint-Laurent entre 1958 et 1974. J’avais assez d’information pour écrire des portraits qui donnent une profondeur », dit-elle.

Depuis 2023, Stéphanie Lessard-Bérubé a reconstitué les portraits de cinq violoneux décédés, soit Thomas Deschênes, Aurèle Turgeon, Léon Marquis, Élie Murray et Rosario Picard. « C’est précieux de redonner des histoires régionales à la communauté. J’ai essayé de créer une sorte de voyage musical dans le Bas-Saint-Laurent administratif. Je me suis donné comme contrainte de trouver un violoneux par MRC et j’ai choisi cinq MRC. Je cherchais des gens qui ont eu un impact dans leur communauté », souligne-t-elle.

Avec des photos d'archives familiales, des transcriptions musicales, des textes poétiques et une carte illustrée spéciale, ce livre souvenir sera une ode à la tradition musicale de la région.

Sociofinancement

Une campagne sur la plateforme de sociofinancement La Ruche vise à amasser 8000 $ pour couvrir les frais d'édition et d'impression ainsi que pour offrir un soutien financier à l’artiste. « Dans le cas du documentaire, j’ai choisi de suivre le financement de projets artistiques plus traditionnel et je suis toujours en recherche pour le tournage. En attendant, le livre vient garder le projet global vivant. Mon but est de rejoindre ma communauté, donc quoi de mieux que d’essayer le sociofinancement. J’ai toutes sortes de contreparties qui permettent d’acheter sa copie en prévente et d’en offrir une aussi », exprime Stéphanie Lessard-Bérubé.

La campagne se poursuit jusqu’au 31 janvier. Cent copies du livre « Journal d’une cinéaste-violoneuse » seront disponibles. « Je cherche à redonner quelque chose de beau pour que nous en soyons tous fiers. C’est aussi de faire honneur aux gens qui m’ont confié des souvenirs et des archives. Je souhaite collecter d’autres souvenirs. Pendant la campagne, je continue à fignoler mon manuscrit », indique l’artiste.

Ceux qui ont connu les cinq violoneux ou qui ont des photos d’eux peuvent communiquer avec Stéphanie Lessard-Bérubé à l’adresse stephanielberube@gmail.com. Sa campagne de sociofinancement est disponible au https://laruchequebec.com/journal.

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