Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

16 octobre 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Saint-Germain affiche un taux d’inoccupation significatif

Saint-Germain affiche un taux d’inoccupation significatif

©Photo Médialo – Véronique Bossé

Un local inoccupé situé sur la rue Saint-Germain à Rimouski

La firme Côté Mercier Services de données a récemment présenté son étude annuelle d’inoccupation commerciale. Les données, récoltées au cours de l’été 2024, démontrent qu’avec son taux d’inoccupation de 8 %, la région du Bas-Saint-Laurent possède le taux d’inoccupation le plus élevé au Québec.

12 régions administratives, 56 secteurs, 63 artères, 100 zones d’analyse et 8563 places d’affaires ont été étudiés dans le cadre de cette étude qui rapporte que le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord demeurent les deux régions les plus problématiques puisque malgré une amélioration de 3,8 %, le taux d’inoccupation de la Côte-Nord est de 5 %.

On entend par taux d’inoccupation le ratio de places d’affaires vacantes et à louer (avec une pancarte affichée) sur l’ensemble des places d’affaires de la zone ou du secteur étudié.

La rue Saint-Germain, au centre-ville de Rimouski, fait partie des segments étudiés, plus précisément l’artère comprise à partir de la rue Lavoie, jusqu’à la rue Julien Réhel. Le taux d’inoccupation de cette même artère a augmenté depuis l’an dernier, en passant de 10,1 % en 2023 à 13,1 % en 2024. De plus, son taux d’inoccupation de 2024 est environ le double de ce qu’il était en 2021, avec 6,2 %.

Rimouski-Est, soit les artères du secteur de l'avenue Léonidas et de la montée Industrielle-et-Commerciale (au nord du boulevard Arthur-Buies), près de la cité des achats a aussi été analysé dans le cadre de l’étude. Les chiffres rapportent que le taux d’inoccupation y a diminué de 3,3 % en trois ans, passant d’un taux d’inoccupation de 7,1 % en 2021 à un taux d’inoccupation de 3,8 % en 2024.

Le maire de Rimouski, Guy Caron, avoue qu’il n’est pas surpris des résultats de l’étude.

« Évidemment je suis déçu que l’on se retrouve sur ce rapport et que la situation soit aussi sérieuse, mais ce n’est pas surprenant. La cause à l’origine de ce taux d’inoccupation existe depuis longtemps et je pense que le rapport en fait mention : il est évident que la cité des achats n’a pas aidé et qu’elle a modifié les habitudes de magasinage des Rimouskois et des gens de l’extérieur aussi. »

Le maire est d’avis que l’avenir du centre-ville passe par la densification d’une plus grande diversité commerciale et résidentielle.

L’enjeu du stationnement

Alors que l’option de rendre le stationnement du centre-ville gratuit a été soulevée à quelques reprises, monsieur Caron est d’avis qu’il ne s’agit pas d’une vraie solution pour aider le centre-ville.

« Si on élimine le stationnement payant, il n’y aura plus de gens pour circuler au centre-ville : les stationnements seront pris par les employés des commerces, par les étudiants de l’Institut maritime et du Cégep et par les employés de l’hôpital. On l’a vu avec la fermeture du PFK : le terrain est devenu un grand stationnement. On ne peut donc pas faire comme dans la cité des achats, où le stationnement est gratuit. »

Pour lire davantage d’articles, vous pouvez désormais nous suivre sur Twitter et sur LinkedIn!

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média