12 septembre 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©gracieuseté - Kateryna Stavniichuk - Le Laurentien

L’auteure d’origine rimouskoise, Julie Desjardins.

Cette histoire de science-fiction parle notamment d’environnement, un thème important pour l’auteure. « On a des miroirs magiques qui permettent de communiquer par la pensée et que j’appelle psyché. On peut aussi créer des illusions, ouvrir des portes ou des fenêtres et les verrouiller par la pensée. Le monde est gouverné par les scientifiques qui ont réussi à sauver la planète en se concentrant sur le développement de la science pour régler les changements climatiques et restaurer la nature », dit-elle.

Le personnage principal, Oriane Facultaire, fait partie de la plus grande famille de scientifiques du pays qui sont destinés à gouverner des cités. « Il se passe quelque chose dans sa vie et elle commence à soupçonner qu’on l’utilise pour espionner son frère qui est le recteur de la cité où elle habite. Les recherches de son frère, sur des cristaux qui sont apparemment une source d’énergie quasi inépuisable et très écologique, auront une importance dans l’intrigue », explique Julie Desjardins.

Oriane rencontre deux personnes du peuple qui sont ingénieuses, mais qui ne sont pas des scientifiques. Grâce à elles, elle découvre des aspects de la cité qu’elle ne connaissait pas. « Le fléau d’Angarie » s’adresse aux jeunes adultes. « Même s’il y a des thèmes qui sont sérieux et que c’est un peu sombre, il y a beaucoup de choses qui peuvent accrocher les adolescents, les jeunes et même les plus vieux adultes. Il faut aimer l’aventure et l’imaginaire », affirme l’auteure.

Combiner sciences et fiction

Julie Desjardins est professeure de mathématiques à l’Université de Toronto et elle s’intéresse à l’écriture depuis longtemps. Elle avait déjà écrit quelques manuscrits, mais « Le fléau d’Angarie » est son premier roman publié. « J’ai toujours aimé les sciences et la fiction. J’ai un champ d’intérêt très large qui grandit chaque fois que je découvre une nouvelle chose. J’étais une lectrice très vorace. À la fin du cégep, il fallait que je choisisse entre les mathématiques et la littérature pour étudier à l’université. Je me suis dit que ce serait très difficile d’apprendre les mathématiques par moi-même, mais que je pouvais apprendre à écrire seule », mentionne-t-elle.

La Rimouskoise d’origine est fière d’arriver à concilier ses deux passions. « J’ai besoin d’alterner. C’est relié un peu, mais ce sont des tâches qui sont différentes. En mathématiques, il faut que je trouve ce qui est vrai et en fiction ce qui est vrai n’est pas clair puisque c’est quelque chose que j’invente », raconte-t-elle.

« Le fléau d'Angarie » est en vente dans les librairies. Le montant des droits d'auteur du premier tirage du livre sera versé à l’Association du cancer de l’Est du Québec.