Ti-Brin est né le 19 janvier 2024. Il provient de l’élevage de golden retriever La Framboisière, qui était autrefois basé à Rimouski.

« Ça faisait quatre ans qu’on l’attendait, mais j’étais la septième sur la liste, donc je n’étais pas certaine d’avoir un chien. Finalement, ils étaient onze chiots dans la portée. L’éleveuse savait que je voulais un tempérament pour de la zoothérapie, donc ça me prenait un gros pouf, un gros chien qui se laisse manipuler », explique madame Richard.

Elle ajoute que la couleur et le sexe du chiot n’avaient aucune importance à ses yeux, du moment que son tempérament lui permettrait de faire de la zoothérapie. Elle s’est donc fiée au jugement de l’éleveuse, qui ne s’est pas trompé.

« C’est un chien exceptionnel. »

Manon Richard a un garçon et deux filles, dont l’une souffre d’un type d’épilepsie majeur. C’est notamment pour l’aider que la famille a adopté Ti-Brin, qui fera aussi de la zoothérapie auprès de personnes âgées.

« Je pense que depuis qu’elle a son chien, elle est plus heureuse. Ça lui donne quelque chose auquel se raccrocher, malgré sa maladie qui est très difficile pour elle. »

Une âme de vieux chien

La toiletteuse de profession décrit Ti-Brin comme un chiot qui possède un tempérament de vieux chien, malgré le fait qu’il n’a même pas encore un an.

« Il est très gentil et il est comme je le voulais. Après, c’est sûr qu’il a sept mois. Il grimpe un peu, mais il ne jappe pas. Il est vraiment doux. Il a suivi ses cours d’obéissance et on l’encadre beaucoup. Il est toujours avec moi, le matin, au salon. L’après-midi, il reste avec mon chum et le soir il est avec ma fille. Il est toujours accompagné de quelqu’un. »

Ti-Brin a même appris à s’adapter à la taille de ceux qui l’entourent et qui sont plus petits que lui, comme sa petite sœur, Fraise, un chihuahua de cinq mois qui appartient à l’autre fille de Manon.

« Ils ont grandi ensemble. Ti-Brin se couche à terre pour jouer avec elle. Ils se mordillent et il s’adapte à ce petit chihuahua, donc il est doux. »

Des années passées à côtoyer des golden retrievers

Si Manon Richard a choisi d’accueillir comme nouveau membre de sa famille un golden retriever de La Framboisière, ce n’est pas un hasard.

« Il arrive qu’on soit attiré par une race. J’ai toujours eu des petits chiens et je ne voulais pas un chien de n’importe quel élevage, je voulais vraiment qu’il provienne de La Framboisière. J’aimais beaucoup les chiens d’Emmanuelle, parce que je toilettais de vieux chiens reproducteurs à la retraite qui venait de son élevage, dont Zoro. Quand elle m’a dit avoir trouvé mon Zoro, j’ai tellement pleuré. J’étais toujours en train de tomber en amour avec ces gros chiens, calmes et fins. »

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