04 septembre 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Médialo – Annie Levasseur - Le Laurentien

Le maire de Rimouski a accueilli le premier ministre du Québec.

Les 88 députés de la CAQ sont rassemblés dans la capitale du Bas-Saint-Laurent pour préparer leur prochaine session parlementaire. Lors de leur courte rencontre, Guy Caron et François Legault ont principalement parlé de la crise du logement qui sévit à Rimouski. « Ça a vraiment été une bonne rencontre. J’ai eu la chance de remercier le gouvernement pour l’aide que nous avons eue pour les projets de logements hors marché. Nous avons eu l’annonce d’Angus, nous avons aussi eu l’aide du gouvernement pour le projet d’UTILE et celui d’Unitaînés. J’ai pu lui parler un peu des prochains projets de Rimouski », a mentionné le maire à la suite de sa discussion avec le premier ministre.

Toujours concertant le logement, Guy Caron a exprimé à monsieur Legault que l’aide gouvernementale accordée permet le développement d’autres projets privés. « Nous avons l’impression que, de par ces projets hors marché qui sont financés et qui nous aident pour les ménages qui sont plus vulnérables, ça semble donner un coup de cravache pour le secteur privé pour développer des projets vraiment intéressants du côté lucratif. Nous avons besoin des deux, donc c’est bienvenu », a-t-il ajouté.

La zone d’innovation en économie bleue a également été un sujet abordé par les deux hommes politiques. Le maire a eu l’occasion de mettre le premier ministre au courant des étapes à venir en vue de la désignation de la zone d'innovation. « J’ai parlé du travail qui a été fait pour corriger la gouvernance de certains organismes impliqués dans la zone d’innovation et de différents projets qui sont des partenariats avec le secteur privé et qui sont déjà prévus. J’ai réussi à l'informer et ça a été, je pense, très apprécié. Il était intéressé d’avoir des partenaires importants, comme nous le voyons pour les autres zones d’innovation », a-t-il indiqué.

Financement du transport en commun

Concernant le transport collectif, Guy Caron a mis de l’avant le besoin d’aller vers une taxe sur l’essence pour pouvoir financer un système. « La direction de Québec actuellement, c’est une taxe sur l’immatriculation. J’ai mentionné que nous ne demandons pas au gouvernement de taxer davantage, mais d’avoir la flexibilité d’utiliser les outils qui nous conviennent. La taxe sur l’essence va coûter trois fois moins cher aux citoyens qu’une taxe sur l’immatriculation pour le même financement. Il a été très réceptif et il a compris que le modèle était appliqué en Gaspésie et dans la communauté métropolitaine de Montréal », a souligné le maire.

La lutte aux changements climatiques et le Programme d'aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air ont finalement été des enjeux abordés.