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22 août 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

L’accompagnement se poursuit à l’Institut Maurice-Lamontagne

Il est possible de s’inscrire à la 5e journée carrière de l’Institut Maurice-Lamontagne jusqu’au 30 janvier.

©Photo : gracieuseté - Le Laurentien

L’Institut Maurice-Lamontagne est toujours secoué par la tragédie survenue le 9 août.

La vie reprend tranquillement son cours à l’Institut Maurice-Lamontagne (IML) de Mont-Joli quelques semaines après l’accident d’avion mortel qui a enlevé la vie à une employée de 24 ans.

L’accident est survenu, le vendredi 9 août, près de Corner Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador. La jeune chercheuse était en mission de recensement des mammifères marins. Deux autres employés de l’Institut Maurice-Lamontagne étaient à bord de l’appareil et ont été blessés, mais leur vie est hors de danger, tout comme celle du pilote.

« Un courriel a été envoyé aux employés de l’IML dès le vendredi soir disant qu’un accident était survenu et c’est le lendemain qu’un autre message a été envoyé pour dire que malheureusement une employée était décédée. L’équipe de gestion a fait un très gros travail toute la fin de semaine pour s’assurer que le service d’aide serait en place le lundi. Au fédéral, nous avons le Programme d’aide aux employés (PAE) qui est disponible 24/7 et en même temps nous avions des gens sur place », indique le vice-président régional pour le Québec du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement, Benoît Thibault.

Une travailleuse sociale ainsi qu’une psychothérapeute et traumatologue étaient disponibles pour soutenir les employés qui en avaient besoin. « Il y avait aussi quelqu’un qui était là avec son chien pour faire de la zoothérapie. Les gens travaillent sur leur stress de différentes façons et j’ai trouvé ça vraiment génial qu’il y ait plusieurs services en place. Ça va continuer pour un petit bout si les gens ont envie d’en parler », mentionne monsieur Thibault.

Le représentant syndical dit avoir ressenti une belle solidarité entre les employés de l’Institut pendant la semaine suivant l’accident. « La majorité des employés sont à deux jours semaine au bureau et ce ne sont jamais les mêmes journées. Sans que personne ne se soit parlé, il y avait plus de monde le lundi alors qu’habituellement c’est une journée plus tranquille. J’ai vu que ça se soutenait », explique-t-il.

Environ 400 personnes travaillent à l’Institut Maurice-Lamontagne. Même si tous les employés ne connaissaient pas la personne décédée, plusieurs peuvent ressentir de l’inquiétude par rapport à cette tragédie. Étant hydrographe, Benoît Thibault est appelé à travailler sur des bateaux. « Il y a justement des gens qui se préparent à aller dans l’Arctique. Le risque est toujours là. Nous naviguons sur le Saint-Laurent. Il y a des techniciens qui se promènent partout au Québec en bateau, en avion ou en hélicoptère. Des accidents comme ça nous rappellent qu’il faut faire attention. Le stress est là, mais les moyens ont été mis de l’avant pour aider les employés. Ça va prendre un certain temps », dit-il.

L’enquête du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) se poursuit.

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