Selon la responsable du Centre, Isabelle Bérubé, ce qui rend ces expositions si spéciales, c’est la rareté des artéfacts qui la compose.

« Les coquillages, par exemple, sont spéciaux en raison de leur rareté, de leur grosseur et de leur provenance, puisqu’ils viennent du monde entier. Il y en a qui viennent du Japon, d’autres qui viennent des Philippines. La taille de ces coquillages est impressionnante. Du côté de l’exposition autochtone, ce sont des pièces qui datent des années 1930 et des années 1940. Il y a des paniers autochtones Navajos qu’il n’est plus possible de trouver sur le marché. Leur valeur, autant leur valeur monétaire que leur valeur d’artéfacts, est inestimables. »

Ces artéfacts se sont retrouvés à Mont-Joli par le biais de donation. Notons que seulement une partie des donations est exposée dans le cadre du 10e anniversaire du Centre.

« Albert Cornu est le fondateur du club de paléontologie de Montréal. Il nous a entre autres légué des moulages de pièces impressionnantes d’ammonite et un os d’allosaure. Les artéfacts autochtones viennent de son épouse, Monique Gagnon, qui est une chercheuse de l’Université de Montréal. La donation des artéfacts marins provient de Michel Fournier et de Pauline Brousseau. Ce sont des chercheurs en toxicologie à l’échelle internationale, qui demeurait à Saint-Octave-de-Métis », explique madame Bérubé qui fait partie des membres fondateurs du Centre.

Un volet touristique dans un Centre éducatif

Les expositions peuvent autant intéresser les touristes de passage dans la région que ceux qui y vivent.

« Nous avons une vocation touristique, mais la mission de base du Centre est d’éduquer le public à l’environnement et à la protection des espèces. On montre des espèces régionales et on est aussi très axé sur le fleuve parce que nous avons également une exposition d’artéfacts du fleuve St-Laurent. On a un bassin tactile qui permet aux gens de prendre les espèces, les manipuler et en apprendre sur leur écologie. »

En plus des expositions temporaires présentées cet été, le Centre accueille une douzaine de reptiles vivants, en plus de montrer des spécimens d’oiseaux, d’insectes et de mammifères naturalisés du Québec.

« Claude Desrosiers est un enseignant en sciences de l’école du Mistral. Il s’occupe des reptiles, parce que ce sont ses reptiles du zoo au Mistral, le Mistral sauvage comme on l’appelle. Il les emmène au Centre l’été et les reprend dans sa classe l’hiver. »

Il est possible de visiter la page Facebook « Centre Zoom Nature Desjardins » pour en savoir plus sur le centre et consulter l’horaire en vigueur.

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