09 août 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©gracieuseté - Le Laurentien

Une œuvre de l’exposition « Brèche » de Marie-Claude Hamel.

« Brèche » offre une série de peintures à l’acrylique sur toiles créées par Marie-Claude Hamel entre 2022 et 2024. « Ce sont des images abstraites, des paysages pour lesquels chacun voit ce qu’il veut bien voir. C’est libre à tous. C’est beaucoup dans les couleurs chaudes, comme le jaune et le rouge. Il y a quelques toiles dans les teintes de bleu et blanc. Ce sont surtout des œuvres hautes en contrastes. Je suis contente de présenter ses œuvres sur lesquelles je travaillais depuis plusieurs années et qui n’avaient pas été diffusées », mentionne l’artiste.

La Mitisienne en est à sa deuxième exposition à la galerie du Vieux Presbytère. La première avait été présentée en 2020. Elle invite autant les locaux que les touristes à admirer ses œuvres. « Souvent, je m’inspire des paysages de la région et des zones naturels, mais pour '' Brèche '' je voulais explorer les couleurs. Auparavant, c’était rare que je faisais des toiles aux dominances jaunes. Je voulais aller dégager des émotions et créer des paysages de toutes pièces », exprime-t-elle.

Étant également directrice d’ÉCO Mitis, celle qui habite Saint-Octave-de-Métis accorde toujours une grande place à l’environnement dans ses œuvres. « J’ai créé ÉCO Mitis parce que je m’inspirais beaucoup de la nature pour mes œuvres. Ça m’a donné le goût de fonder un organisme pour la protéger », dit-elle.

Marie-Claude Hamel peint depuis une vingtaine d’années. Elle s’adonne aussi à la photographie et à la sculpture. Au fil des ans, ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions dans la région, ailleurs au Québec et en Ontario. « L’inspiration est là tous les jours, mais je crée par périodes en atelier quand je suis disponible pour ça. J’ai acheté un bâtiment il y a deux ans à côté de chez moi pour faire un atelier. L’atelier est fonctionnel, mais l’extérieur est en rénovation. C’est un bâtiment patrimonial et il faut faire de gros travaux. Il n’est pas encore ouvert au public, mais je suis heureuse d’avoir un endroit pour peindre », affirme-t-elle.

L’artiste de La Mitis a l’intention de se remettre à la création prochainement. Bien qu’elle ne sache toujours pas quelle direction ses nouvelles œuvres prendront, elle compte se diriger vers quelque chose de différent. « Pour moi, peindre c’est viscéral. C’est une portion spirituelle. C’est comme un journal de bord de ma vie et comme c’est dans l’abstrait les gens peuvent se l'approprier de la façon qu’ils veulent », conclut-elle.