22 juillet 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Photo Médialo – Annie Levasseur - Le Laurentien

Les cueilleurs étaient au rendez-vous encore cette année.

Ouverte depuis 2016, La fraise du Bic accueille chaque année de plus en plus de cueilleurs. La petite entreprise familiale est dirigée par les propriétaires Mathieu Chénard et sa conjointe Manon Marceau. Au cours des dernières semaines, tout était de leur côté pour offrir une saison parfaite. « C’est la meilleure saison des dernières années. Nous n’avons pas de contraintes. Il n’y a pas eu de gel au printemps, nous avons eu de belles journées au début de l’été et il y a eu beaucoup de fraises. Les belles journées nous ont permis d'ouvrir tous les jours. La clientèle était au rendez-vous et nous avions des cueilleurs », affirme Manon Marceau.

En plus de permettre l’autocueillette dans ses champs, La fraise du Bic a pu vendre des paniers de fraises déjà cueillies. Les propriétaires n’ont pas eu de difficulté à trouver des employés. « Nous n’avons pas de travailleurs étrangers, ce sont tous des locaux. Nous avons plusieurs personnes de tous les âges à partir de 14 ans qui sont disponibles pour nous aider », explique madame Marceau.  

La saison, qui a duré quatre semaines, a commencé une dizaine de jours plus tôt qu’à l’habitude cette année. La première cueillette a été le 19 juin. « Comme il n’y a pas eu beaucoup de neige cet hiver, ça a été devancé. Avec les variétés que nous cultivons, l’autocueillette tourne toujours autour de quatre semaines. Nous n’avons pas de fraises d’automnes. Nous cultivons sans produits chimiques même si nous n’avons pas la certification bio. Nous y arrivons avec les variétés d’été. Mon conjoint donne beaucoup de soins dans les champs », indique la copropriétaire.

Après avoir vécu dans l’Ouest canadien, Mathieu Chénard a repris la terre de son père au Bic et il a décidé de commencer la culture de fruits. Manon Marceau travaille à ses côtés depuis cinq ans pendant la saison estivale. Les filles de celle-ci contribuent également. « J’apprécie le fait d'être dehors et en contact avec la nature. C’est le retour à la base. Nous avons notre clientèle fidèle et nous avons de nouvelles personnes chaque année qui viennent pour la première fois. Les gens font des réserves pour l’année pour faire des confitures. Ils aiment mieux les fraises fraîches d’ici que des fraises de l’épicerie. Ça permet un petit moment calme, c’est très paisible ici », exprime Manon Marceau.

La fraise du Bic offre aussi l’autocueillette de framboises et de camerises. Plus de détails sont disponibles sur la page Facebook « La fraise du Bic ».