Une petite chienne qui a tout un caractère

HISTOIRE D'ADOPTION

©Photo gracieuseté – Gaétan Bérubé

Gaétan Bérubé et sa petite chienne, Stella.

L’auteur, Gaétan Bérubé, présente en ses mots l’histoire, le caractère et les particularités de sa petite Yorkshire, Stella, adoptée en mai 2021.

« À l’automne 2020, ma conjointe m’a manifesté son intention de prendre un chien à la maison. Pour être franc, l’idée ne m’enchantait pas vraiment, surtout que nous en avions eu une petite chienne durant treize ans et que son départ pour l’au-delà ne fût pas facile à encaisser. À vrai dire, j’ai été surpris par son insistance. À force de discuter, j’ai fini par adhérer à l’idée. Quelques mois plus tard, en mai 2021, nous revenions à la maison avec une petite chienne de race Yorkshire. Son nom, mademoiselle Stella. Bébé, elle était si noire que nous devions faire attention pour ne pas lui marcher dessus. Au fil des mois, la coquine a pris du poids et ses couleurs naturelles sont apparues. »

« Cet animal démontre certaines particularités. En plus d’être constamment à l’affût du moindre bruit suspect, elle possède un appétit d’ogre. Par ailleurs, son indépendance est à géométrie variable. Tantôt Stella décide si elle vient nous voir, tantôt, elle nous accapare carrément. Je la surnomme parfois Miss Routine. Son heure pour se lever, de manger et de se coucher ne démentent pas. Si on y déroge, il ne tarde pas que l’alarme décolle. J’entends par là que la tenace nous gratte les jambes jusqu’à ce qu’on bouge. Évidemment elle aboie, même trop à notre goût. »

« Nous n’avions encore jamais vu une telle spécialiste du creusage. Enfouir n’importe quoi lui plait, que dis-je, la passionne. C’est son côté Terrier. Quant à son intelligence, là, ça dépasse l’entendement. La futée possède une douzaine de toutous qu’elle prend plaisir à mâchouiller et secouer à tout rompre. Fait à noter, tous possèdent un nom différent. Eh bien croyez-le ou non, lorsque nous lui demandons de nous les apporter, suffit de les nommer un à un et elle ramène toujours le bon. La parenté et les amis rigolent chaque fois de la voir se donner en spectacle. »

« Notre chienne possède tout un caractère. Si quelque chose ne fait pas son affaire, un grognement retentit. Rien d’agressif, mais juste assez pour manifester son désaccord. À l’opposé, si son besoin d’affection se fait sentir, nous avons droit à plein d’accolades et la petite pourrie nous èche sans arrêt. Parlant de sentir, pas une odeur ne lui échappe. Quelle fouineuse. »

La petite Stella.

« Lorsque cette têtue veut quelque chose, là, tenez-vous bien. Elle peut se plaindre trente minutes sans arrêt. Dehors, marcher au parc lui plait, sauf que les autres chiens l’attirent un peu pas mal. Faut donc tenir la laisse serrée. Si un étranger se pointe à la maison, il ne passera pas inaperçu. Par contre, notre gardienne ne l’est pas autant qu’on le souhaiterait. Cette petite bestiole aime tout le monde, sans distinction. Si on s’absente, à notre retour, on dirait que nous avons été partis dix ans. Elle en tremble. »

Monsieur Bérubé indique que ce que Stella préfère, ce sont ses maitres, manger, les caresses, son toilettage, aller dehors, dormir, jouer et les randonnées en auto. Ce qu’elle déteste, ce sont les interdictions, les bruits stridents de casseroles et les sonneries, les gros chiens et le trafic routier.

« Bref, notre belle Stella apporte bien du bonheur aux retraités que nous sommes, ainsi qu’à tous ceux et celles qui la côtoient en venant nous visiter », conclut l’auteur.

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