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14 juin 2024

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Augmentation des cas de cancer au Bas-Saint-Laurent

CISSS du Bas-Saint-Laurent

©Médialo - Annie Levasseur - Le Laurentien

Entre 2013 à 2020, 5019 résidents du Bas-Saint-Laurent auraient pu éviter d’avoir à faire face à un cancer par des changements de comportements et l’accès à des environnements favorables à la santé pour tous.

Le nombre de cas de cancer est en augmentation dans la région. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a dévoilé son portrait régional de surveillance du cancer pour les années 2013 à 2020.

Dans la région, 12 548 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués pendant cette période, ce qui représente une moyenne annuelle de 1569 cas. Dans l’ordre, ce sont les cancers du poumon, du sein, colorectal et de la prostate qui sont les plus fréquents. « Nous sommes passés de 1300 cas en 2013 à 1600 cas en 2020. Nous sommes en progression vers les 2000 cas par année d’ici 2031 pour une population qui n’augmente à peu près pas. Elle a comme particularité d’augmenter en âge. C’est la proportion de nos 65 ans et plus, de nos 75 ans et plus et de nos 85 ans et plus qui augmente sans cesse. C’est un risque », explique le directeur régional de la santé publique, Dr Sylvain Leduc.

Le CISSS affirme que l’avancement en âge demeure le principal facteur de risque de développer un cancer. Comme le Bas-Saint-Laurent a l’une des populations les plus vieillissantes au Québec, son réseau de la santé devra répondre à plus de besoins en ce qui concerne le cancer que la majorité des régions de la province.

Toujours selon le portrait régional dévoilé, au moins 40 % des nouveaux cas de cancer chez les adultes pourraient être évités par des changements de comportements et l’accès à des environnements favorables à la santé. La cigarette, l’alcool, le manque d’activité physique, certains comportements alimentaires, le soleil et certaines infections comptent parmi les principaux facteurs de risque du cancer. « La sédentarité, étonnamment, est associée à l’augmentation du nombre de cancers. Il y a également les aliments transformés qui doivent être pris avec modération. Il y a donc des correctifs que l’on peut apporter tôt dans notre vie ou même plus tard pour des bénéfices. Les gens ne font pas toujours le lien avec le fait que l’on puisse améliorer sa situation par rapport au cancer en étant plus actif », mentionne Dr Leduc.

La Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent dit travailler activement pour prévenir le cancer et pour aplanir les inégalités sociales en lien avec cette maladie, notamment en visant un accès équitable à des milieux de vie et de travail sains pour la santé. Elle vise la promotion d’une saine alimentation et des déplacements actifs, de la vaccination et du dépistage ainsi que la réduction de l’exposition aux substances causant le cancer. Le portrait de surveillance du cancer au Bas-Saint-Laurent peut être consulté en ligne au https://www.cisss-bsl.gouv.qc.ca/sites/default/files/portraitsurveillancecancerbsl-2024.pdf.

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