Une Collectivité ZéN pour Rimouski

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Les Collectivités ZéN sont une initiative du Front commun pour la transition énergétique (FCTÉ), une coalition agissant en faveur de la transition socioécologique.

La Collectivité ZéN (zéro émission nette) de Rimouski, une démarche portée conjointement par Rimouski en transition et l’organisme La Sphère, qui a récemment été lancé sur le territoire rimouskois, a pour objectif de rassembler la population et les organisations rimouskoises autour d’une vision commune et d’une démarche collective pour planifier la transition socioécologique.

Les Collectivités ZéN sont une initiative du Front commun pour la transition énergétique (FCTÉ), une coalition agissant en faveur de la transition socioécologique, qui vise à transformer nos modes de vie afin de les rendre écologiquement viables, tout en assurant des conditions de vie décentes et justes pour tous.

« Si on prend la définition précise, une transition socioécologique est le passage de l’état actuel du système à un état socialement plus juste, inclusif et écologiquement viable. C’est de transformer nos pratiques et nos modes de vie pour qu’ils deviennent plus durables et qu’ils permettent l’établissement de rapports sociaux qui seront plus porteurs de justice sociale et d’inclusion. On vit dans un grand système où il y a beaucoup d’interdépendance entre les aspects écologiques, sociaux, économiques, donc en procédant avec une approche systémique, on se rend compte que oui, il y a la lutte écologique, mais il y a aussi des luttes sociales, alors tant qu’à faire une transition, aussi bien travailler sur tous les fronts et faire des changements dans nos modes de vie qui ne s’appliquent pas seulement à un enjeu », indique la chargée de projet Collectivité ZéN Rimouski, Ann-Sophie Croft-Lebel.

Afin de promouvoir cette transition, le FCTÉ s'appuie sur une feuille de route élaborée collectivement par 85 organisations de la société civile. Il s’agissait de la première étape du projet Québec ZéN.

« Les Collectivités ZéN sont la phase deux du projet. Ce qu’on cherche à faire, c’est passer à l’action, en suivant la feuille de route, mais en l’adaptant davantage à l’échelle locale. Il faut donc définir les réalités des régions - parce que nous n’avons pas les mêmes réalités à Rimouski qu’à Montréal – pour justement faire la transition socioécologique. Le but est vraiment de rassembler le maximum d’organisations à Rimouski et faire des concertations pour définir comment nous allons faire la transition à l’échelle de Rimouski », précise madame Croft-Lebel.

Alors que le début de la démarche est bien amorcé, la prochaine étape est d’aller à la rencontre des acteurs du milieu, pour déterminer de quelles façons ils seront en mesure de contribuer aux autres étapes, comme faire l’état des lieux et travailler la vision.

« Cette étape consiste à faire un portrait sommaire de la communauté, du territoire, de ses réalités, des personnes, des organisations et des enjeux par rapport à la transition socioécologique, donc des enjeux sociaux et des enjeux environnementaux. Je vais donc aller à la rencontre d’experts de différents domaines, que ce soit pour les bâtiments ou la résilience des collectivités. Dans cette étape se trouve aussi l’étape de la vision, qui est vraiment plus ouverte au grand public, en allant faire des ateliers d’exploration du futur. On écrira alors quatre scénarios de Rimouski en 2050, qui sont plus ou moins optimistes au sujet de la transition, puis on va aller voir des groupes et leur demander ce qui serait souhaitable ou non dans ces scénarios et en faire des discussions. Après 15 à 20 ateliers, on pourra faire une synthèse de tout ce qui est souhaitable ou non souhaitable et faire une vision commune qui va le prendre en compte, pour nous diriger. L’étape suivante est les chemins de transition, donc de voir quelles sont les trajectoires que nous pouvons prendre pour atteindre la vision commune, avec les actions clés, donc des jalons. Par après, le plan opérationnel est défini comment cette vision et ces chemins de transition peuvent être mis en place concrètement avec un plan d’action où l’on identifie les échéances et les acteurs pour justement planifier les actions. Il est probable que nous allons davantage mobiliser la population afin de nous mettre en mode action, puis la dernière étape est vraiment la mise en œuvre, donc de suivre comment les actions sont exécutées pour atteindre la vision commune. »

Les personnes qui souhaitent contribuer au projet peuvent entrer en contact avec Ann-Sophie via son adresse courriel : collectivitezen@laspheredelemploi.ca

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