Alexis Bernatchez a étudié à l’École de cirque de Québec et il est spécialisé en diabolo. Depuis qu’il est dans le domaine, le Rimouskois a notamment travaillé avec le Cirque du Soleil et le Cirque Éloize.

« J’ai beaucoup travaillé avec des compagnies québécoises à l’international et j’ai aussi travaillé avec des compagnies américaines et européennes. En cirque, c’est difficile de travailler avec le même spectacle 12 mois par année. Avant la COVID, j’avais un gros contrat avec le Cirque du Soleil et ensuite je suis allé faire autre chose. Je travaille encore avec eux, mais pour de plus petits contrats », explique-t-il.

En tant qu’artiste de cirque, le jeune homme de 30 ans est travailleur autonome. Il propose différents numéros, dont un de diabolo et maintenant un duo de patin. Il y a deux ans, Alexis Bernatchez a rencontré sa partenaire, Mary Nerad. Originaire de la Floride, elle est aussi artiste de cirque et ils travaillent ensemble. Le couple habite à Québec.

« Nous avons une variété de numéros. Elle fait des arts aériens et nous avons un numéro de patin acrobatique. Depuis la COVID, j’ai ouvert mes horizons en tant qu’artiste pour ne pas juste avoir mon numéro de diabolo. J’étais tanné de voyager seul et maintenant nous voyageons beaucoup ensemble pour des projets », dit-il.

Alexis Bernatchez a toujours aimé être sous les projecteurs, mais c’est seulement à l’adolescence qu’il a commencé à jongler. Après avoir entrepris des études en ingénierie, il a finalement tenté sa chance auprès d’écoles de cirque.

« Si ça n’avait pas fonctionné, j’allais au moins pouvoir me dire que j’avais essayé. Je me suis rendu compte que c’était vraiment ce que j’avais envie de faire et c’est la meilleure décision de ma vie. C’est un style de vie qui n’est pas toujours évident. C’est beaucoup de discipline et d’efforts, mais ce n’est pas un fardeau », exprime-t-il.

Selon l’artiste de cirque, c’est sa détermination et son travail acharné qui l’ont mené où il est aujourd’hui. Il se réjouit de faire carrière dans un domaine qu’il aime.

« C’est un travail qui n’est pas monotone et j’aime le fait de voyage. C’est important pour moi de vivre de ce que j’aime. Quand j’ai su que c’était à ma portée, je me suis posé beaucoup de questions et j’ai décidé de mettre les efforts. Ce n’est pas parce que tu viens de plus loin, comme du bas du fleuve, que c’est impossible. Quand je suis sur scène, j’aime ce que je fais et c’est ça ma paie », conclut Alexis Bernatchez.