Santé
Retour27 octobre 2023
Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca
Les professionnelles en soins votent pour la grève
©Photo : gracieuseté Unsplash.com
Au terme d’une consultation référendaire qui s’est tenue les 24 et 25 octobre dernier, 95 % des membres de la FIQ ont voté en faveur de la grève.
Les professionnelles en soins du Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, soient environ 2300 professionnelles en soins membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dans la région, seront en grève les 8 et 9 novembre prochains.
Au terme d’une consultation référendaire qui s’est tenue les 24 et 25 octobre dernier,
95 % des membres de la FIQ ont voté en faveur de la grève. Le mandat adopté peut aller jusqu’à la grève générale illimitée.
« C’est un mandat fort pour dire au gouvernement que les propositions qu’on reçoit à la table de négociation sont inacceptables », affirme la présidente du syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent (FIQ-SPSICR-BSL) Joannie Dubé.
« Dans la région, déjà que nos conditions de travail sont très difficiles et ce que le gouvernement veut faire, c’est les dégrader encore plus, en nous traitant comme des pions interchangeables. Il n’a aucun respect pour notre jugement professionnel, nos compétences ou notre vie personnelle », ajoute madame Dubé.
Un an plus tard
Cela fera un an, le 7 novembre, que la FIQ a déposé ses demandes au gouvernement. Il s’agissait alors de 60 demandes, regroupées en trois axes : la rémunération, la conciliation vie personnelle-travail et la charge de travail. Depuis, la FIQ était en phase active de négociation, au cours de laquelle elle a dû retrancher la moitié de ses demandes, afin d’y conserver l’essentiel entourant les trois axes identifiés plus tôt.
Le syndicat a également travaillé à mettre sur pieds des activités de visibilité, comme celle du 5 septembre, avec le déploiement de la bannière « Y’a des limites. »
Services essentiels
Si la grève va perturber les activités du réseau de la santé, rappelons que ce moyen de pression est encadré par les services essentiels.
« Pour chaque centre d’activité, selon leur mission, il y a des pourcentages établis pour lesquelles il faut maintenir les services à la population », mentionnait la présidente du FIQ-SPSICR-BSL, lors de l’annonce du vote.
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