20 septembre 2023

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©gracieuseté - Le Laurentien

Des participantes à l’expédition « La route des possibles ».

Toutes issues du monde entrepreneurial, les 12 participantes, âgées de 27 à 61 ans, étaient accompagnées de membres d’équipage et de mentores. Elles ont pu tisser des liens forts pendant cette expédition et apprendre les unes des autres.

« Il y a quelque chose d’assez indescriptible quand il y a des expéditions comme ça. C’est la force du collectif au féminin. Nous sommes toutes dans le même bateau et tout le monde se mélange. Les membres de l’équipage sont aussi activement impliquées dans nos activités au quotidien », mentionne la coordonnatrice de la « La route des possibles », Anne-Marie Hodgson.

Les mentores ont des profils variés pour apporter des expertises différentes. En vivant en groupe 24 heures sur 24 pendant une dizaine de jours, les entrepreneures ont aussi droit à du mentorat informel.

« Nous voyons qu’il y a un besoin pour les femmes de se retrouver ensemble. De voir quatre femmes qui gèrent un gros bateau de 65 pieds, qui s’occupent des moteurs et de tous les systèmes à bord, c’est extrêmement inspirant pour des femmes entrepreneures. Il y a des transformations qui prennent place pendant ces moments », explique madame Hodgson.

Les participantes, qui viennent d’un peu partout au Québec, prennent part à des séances de codéveloppement. Chaque entrepreneure expose un défi dans son entreprise. Les pairs et les mentores ont des réflexions communes pour faire avancer la personne dans sa prise de décision.

« Il y aura toujours un besoin parce qu’il y a toujours de nouvelles entreprises qui se créent chaque année. De rassembler un groupe de femmes qui en sont à des processus différents dans leur création d’entreprise et de les mettre ensemble avec des mentores et l’équipage, ça crée une magie que l’on veut répéter chaque année », indique la coordonnatrice de « La route des possibles ».

L’expédition était offerte pour une quatrième fois en trois ans.  Selon Anne-Marie Hodgson, plusieurs compétences développées à travers la navigation sont transférables à l’entrepreneuriat. C’est le cas de la collaboration, de la communication, de la résolution de problèmes et de la maîtrise de soi.

« La grosse différence avec une formation dans un hôtel, c’est que ce n’est pas de 8 h à 16 h. Tu ne retournes pas chez vous après. Quand tu es 10 jours ensemble, tu n’as pas le choix d’être authentique et de te montrer vulnérable. Il se crée un réseau qui va perdurer après la navigation », dit-elle.

« La route des possibles » est offerte en collaboration avec Fondation Lise Watier par le biais de son programme « s’Entreprendre ». L'expédition est financée en partie par le gouvernement fédéral.

Pour lire davantage d’articles, vous pouvez désormais nous suivre sur Twitter et sur LinkedIn!