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Retour21 mars 2023
Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca
Des plantes pour contribuer au développement des bébés prématurés
COLLECTE DE FONDS
©gracieuseté Annie Paquin photo - Le Laurentien
L’horticultrice Mélanie Grégoire avec son fils Laurent.
Le mois des bébés plantes se poursuit jusqu’à la fin mars. L’initiative de l’horticultrice Mélanie Grégoire est de retour pour une troisième année. Elle permet d’amasser des fonds pour la néonatalité.
Le fils de Mélanie Grégoire, Laurent, est né à 30 semaines de grossesse en avril 2020. Après avoir passé deux mois à l'hôpital auprès de lui, elle a décidé de redonner et de contribuer au développement des bébés prématurés en utilisant sa passion, l’horticulture.
« Ça nous a projetés dans un monde qui était inconnu pour nous, la néonatalogie. Quand la recherche sauve ce qu’il y a de plus précieux, ça te marque à vie. Je me suis demandé ce que je pouvais faire et cette idée a germé dans ma tête », dit-elle.
Les bébés plantes de 3,5 pouces sont en vente au coût de 9,99 $. Dans la région, ils sont disponibles aux centres de jardinage Fred Lamontagne et Marcel Dionne & fils de Rimouski ainsi qu’au Bélanger centre jardin d’Amqui. La moitié des profits réalisés dans la région ira à la recherche en néonatalogie et l’autre moitié sera remise à l’unité néonatale du Centre hospitalier régional de Rimouski.
« Les gens embarquent tout de suite dans le projet. Le terreau des plantes nous est donné gratuitement par la compagnie québécoise Les sols Isabelle, le graphisme est offert aussi offert, notre attachée de presse nous fait un rabais de 50 % tout comme les étiquettes des bébés plantes. Tout le monde y met du sien et à la fin de cette chaîne on peut remettre beaucoup d’argent à la cause », explique Mélanie Grégoire.
L’animatrice Marie-Claude Barette est l’ambassadrice du mois des bébés plantes cette année. Les deux premières éditions de l’initiative ont permis de récolter 182 000 $.
« On s’attend à une excellente année aussi cette année. Il y a un engouement. Le Bas-Saint-Laurent est l’une des régions au Québec où il y a le plus de ventes. L’an dernier nous avions remis un très beau montant à l’hôpital de Rimouski. Les bébés plantes sont en vente dans plus de quarante centres jardins en plus des IGA. Il y en a jusqu’à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Ça prend énormément d’ampleur », indique l’instigatrice du projet.
En plus de récolter des fonds, Mélanie Grégoire est fière de mettre de l’avant l’importance de la néonatalogie.
« Ce n’est pas une spécialité dont on parle beaucoup parce que ce ne sont pas toutes les histoires qui se terminent bien. Les bébés ne sont pas tous sauvés et parfois ils ont de grandes séquelles à la suite de leur naissance trop rapide. Quand je regarde des images de la naissance de mon fils, c’est difficile à voir. On ne veut tellement pas ça et d’en parler permet de se sentir mieux collectivement », conclut-elle.
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