14 février 2023

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©Photo : gracieuseté

Julie Bélanger reçoit le trophée Denis-Arseneault, remis à la conseillère pédagogique de l’année.

En 28 saisons, l’Océanic de Rimouski n’aura connu que deux conseillers pédagogiques. Rodrigue Landry a œuvré pendant les 23 premières saisons de la concession avant de prendre sa retraite en 2018. Ce retraité d’une carrière de 35 ans à l’enseignement a déposé les bases à l’importance des études dans une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Julie Bélanger a sauté dans le navire après avoir enseigné pendant plusieurs années dans une école privée de Québec. Dans ses années de pratique, elle a eu comme étudiant Alexandre Tanguay, ancien joueur de l’Océanic et actuel copropriétaire de l’équipe. Elle a été approchée par l’Océanic pour devenir la 2e conseillère pédagogique de l’histoire de l’organisation.

Au printemps 2022, Julie Bélanger a reçu le trophée Denis-Arseneault, remis à la conseillère pédagogique de l’année. « Ça fait toujours chaud au cœur ! On ne le cachera pas, en enseignement, il y a très peu de reconnaissance de ce genre, a admis celle qui est originaire de Cabano (Témiscouata-sur-le-Lac aujourd’hui). Ça me prouve que ce que je fais, je le fais bien et ça me motive à poursuivre mon travail. »

Présente pour les joueurs

Planification et disponibilité sont les termes utilisés à plusieurs reprises par la conseillère pédagogique, que ce soit au repêchage, au début de la saison ou avant les séries éliminatoires. Tout en s’adaptant à leur réalité, elle est à la disposition des hockeyeurs en tout temps.

©Photo : gracieuseté

Julie Bélanger, conseillère pédagogique de l’Océanic de Rimouski supervise leurs examens, leur montre comment les plateformes fonctionnent et fais le lien avec eux et les institutions scolaires.

L’école est obligatoire chez l’Océanic et après une première discussion avec les espoirs repêchés et leurs parents en juin, Julie Bélanger rencontre les joueurs qui seront de l’équipe après le camp de sélection afin d’établir un plan de match scolaire, puisque les joueurs proviennent de différents milieux. « Je vais étudier leurs dossiers scolaires et trouver les institutions scolaires qui conviennent aux joueurs et aux parents. Pour ce qui est du Cégep, c’est assez facile, car on va les inscrire au Cégep de Rimouski, a mentionné la conseillère qui travaille à temps plein pour l’Océanic, une rareté à travers la LHJMQ. Pour les joueurs de l’école secondaire, ils font leurs cours à distance avec l’Académie les Estacades et ils se retrouvent dans ma classe, sous ma supervision. Pour ce qui est du High School, je dois trouver une institution qui accepte que le joueur fasse ses cours en ligne et c’est moi qui supervise les examens et qui fais le lien avec les enseignants. »

Un travail d’équipe

Une fois la saison bien entamée, d’autres tâches s’ajoutent pour la conseillère pédagogique telles que le respect des échéanciers, la gestion de l’horaire et les défis d’apprentissage. Les joueurs francophones sont présents au Cégep, les anglophones et les joueurs du secondaire sont dans une classe. « Je suis présente dans la classe-études tous les après-midis avec les joueurs. Avec les joueurs du secondaire, je fais beaucoup d’enseignement, dit Julie Bélanger, ajoutant qu’elle travaille en équipe avec les écoles, les enseignants et le personnel hockey.

« Je supervise leurs examens, leur montre comment les plateformes fonctionnent et fais le lien avec eux et les institutions scolaires. Quand je sais qu’un joueur a un peu plus de difficulté, je vais l’encadrer davantage. »

Le principal défi de Julie Bélanger demeure la planification lorsque l’équipe effectue un long voyage et les séries éliminatoires, alors que l’horaire est disponible à la dernière minute. Malgré les enjeux que les joueurs doivent affronter sur la glace et aux études, Julie Bélanger soutient que ses protégés sont très organisés et performants à l’école.

©Photo : gracieuseté

Partout au Québec, du 13 au 17 février 2023, se tiennent les Journées de la persévérance scolaire (JPS).