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14 mars 2019

Place Saint-Laurent accueille favorablement le projet de remplacement modifié

Le Syndicat de Place Saint-Laurent compte 81 propriétaires

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

L'édifice de Place Saint-Laurent (au fond), avec devant, une partie de l'Ancien centre commercial de la Grande Place.

Le comité d’exploration du Syndicat des copropriétaires de Place Saint-Laurent accueille positivement la nouvelle mouture du projet de remplacement de la Grande Place présentée par Groupe Sélection.

Le porte-parole du comité, également membre du conseil d’administration du Syndicat, Georges Le Bel, explique qu’il reste quelques détails à ficeler, mais que de façon générale, le projet est intéressant : « Ils ont fait un gros travail pour rendre le projet acceptable, on est content. La version modifiée du projet est vraiment en lien avec les avenues qu’on leur avait suggérées, à savoir essayer de dégager une vue vers l’ouest pour les propriétaires au nord de l’édifice et aménager le projet pour qu’il soit le plus acceptable possible. Nous convenons aussi qu’il faut que ça se règle. »

Le principal problème soulevé était la vue depuis certains condominiums de Place Saint-Laurent, qui se voyait obstruée par la construction de l’édifice projeté, qui comptait, dans le plan présenté le 20 février, une partie à cinq et une partie à huit étages, avec un rez-de-chaussée accueillant un marché d’alimentation et des commerces. Dans le nouveau plan, la hauteur du bâtiment côté sud-ouest sera la même que celle de la Grande Place actuelle et le reste du bâtiment ne comptera pas plus de l’équivalent de six étages. Le nombre d’unités de logement passe de 220 à 170 et Groupe Sélection a éliminé le marché d’alimentation de 25 000 pieds carrés au rez-de-chaussée.

Assemblée générale

Le Syndicat des copropriétaires tiendra une assemblée générale le 23 mars, où sera présentée aux membres la nouvelle mouture du projet de remplacement de la Grande Place. « Il s’agit d’une réunion déterminante, on demande aux copropriétaires de venir s’informer comme il faut. L’assemblée a pour but de mettre au courant les gens et jugera si on peut ou non laisser passer le train. »

M. Le Bel rappelle en effet qu’il appartient à chacun des 81 copropriétaires de donner son accord ou non au projet : « L’assemblée ne peut pas voter sur le projet, la servitude appartient à chaque propriétaire, tout ce qu’on peut faire c’est informer, ce sera à chacun de décider. Il va possiblement rester quelques personnes qui doutent. C’est le souhait du Syndicat de voir avec eux s’il y a moyen d’accepter le projet, de voir ce qui les retient et de leur faire valoir qu’il s’agit quand même d’un projet amendé qui a beaucoup changé, et qu’il y a une échéance de Groupe Sélection, le 29 mars. »

Il affirme ne pas connaître le nombre de résidents réticents : « Nous sommes 81 propriétaires et notre copropriété est divisée entre deux solitudes, le sud et le nord. Pour ceux au sud, une quarantaine, il n’y a pas beaucoup d’impact visuel sur eux et beaucoup d’avantages et au nord, certains voient vraiment leur vue amputée, combien il y en aura en bout de ligne, je ne sais pas. »

Pression

Ce mercredi matin en entrevue, le maire de Rimouski, Marc Parent, estimait que les représentants de Place Saint-Laurent devaient prendre le leadership dans le dossier. M. Le Bel indique que le comité fera de son mieux : « Mais on ne peut pas « casser de bras », on ne veut torturer personne. Il est important pour le syndicat qu’un projet se réalise et il faut que ça se fasse rapidement, tout le monde est au fait de ça. »

Il fait toutefois valoir que si le Syndicat souhaite une entente, celui-ci n’a toutefois pas les moyens d’accepter ou non le projet. « Il ne faut pas oublier qu’il y a des gens qui étaient déjà ici quand les deux tours (Le Havre de l’Estuaire) ont été construites, et qu’on leur avait promis qu’il n’y aurait jamais rien devant eux. Les gens de la Ville l’ont oublié, mais ici il y a des gens qui ne l’ont pas oublié. Alors près de 10 ans plus tard, il faut voir si on se braque ou si on va de l’avant. »

M. Le Bel affirme sentir une pression populaire certaine sur les épaules des copropriétaires : « C’est sûr qu’il y a une pression, mais si je demeurais à Sainte-Blandine ou à Pointe-au-Père j’aurais un tout autre point de vue sur le projet. Pour la communauté c’est un projet très important, mais pour nous ça a tout un autre impact, on est dans le cœur du projet, ça change la donne un peu. »

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