10 août 2018

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©Photo Facebook - Égo/Éco

Toutes les retraites, débutées depuis juin, combinent le travail de la terre, l’exercice philosophique et l’exploration artistique. Mme Fortier souhaite qu’un grand nombre de personnes puissent bénéficier de cette expérience afin de se rallier pour faire ensemble le « grand tournant » dont la planète a besoin. « Notre approche utilise l’agriculture biologique, la méditation et l’art social pour amener plus de conscience dans notre relation à soi, aux autres et à la terre. Nous souhaitons que ces retraites donnent un élan et aident ceux qui y participent à clarifier les choix à faire pour augmenter leur bien-être et leur rôle dans la transition écologique. »

Après un projet pilote réalisé en 2016 à la ferme Sageterre, Isabelle Fortier, fondatrice du projet et thérapeute psychocorporelle et intervenante par les arts, a décidé de renouveler l’expérience en 2017 et encore cette année, en invitant des artistes lors des séjours. Mme Fortier ajoute que le professeur de philosophie à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Jean Bédard, fait partie du projet, puisque c’est sur les terres de sa ferme qu’Égo/Éco a lieu, où les gens viennent y travailler en communauté en suivant des valeurs écologiques.

Les deux dernières retraites « Vivre autrement », les 19-25 août et 30 août-3 septembre, consistent à vivre plusieurs jours en « écocommunauté ». Elles sont organisées en collaboration avec Mycélium et Pierre  Robichaud comme co-facilitateurs.