04 juillet 2018

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©Photo gracieuseté

Le nouveau sentier, de 8,5 kilomètres aller-retour, permet d’accéder à un pin centenaire et à la pointe d’un lac. « C’est une boucle, une ancienne piste de vélo convertie en sentier pédestre. Le pin est accessible rapidement au début du sentier », explique la directrice générale de la Corporation touristique du Domaine des portes de L'Enfer, Monique Breton.

D’ici à la fin de la saison, un nouveau belvédère, en amont de la chute du Grand-Sault, devrait être construit. En 2017, le Canyon avait ouvert le sentier du marais, permettant de se rendre à un belvédère surplombant un marais et d’y observer plusieurs espèces d’oiseaux et de canards.

Le Canyon a connu un record historique d’achalandage l’année dernière, alors que 20 606 personnes ont franchi les portes. « C’est le meilleur résultat après celui de 1995, où la passerelle suspendue avait attiré 17 000 personnes. En 2016, nous étions à 19 568 visiteurs. » Le Canyon des portes de l’Enfer souligne cette année son 35e anniversaire.

La populaire activité de soirée, « La légende du boat maléfique », incluant un conte sur l’histoire d’un draveur, le parcours du sentier Oniria et l’accès à la chute de nuit, est de retour. Les 12 soirées, disséminées dans la saison, commencent le 14 juillet et prennent fin le 6 octobre.

De grands projets

Un plan de développement réalisé par la firme de Québec Expérience stratégique LC vient d’être déposé. Le projet de 4M$ se divise en trois phases. La première, estimée à 2,5 M$ est prévue pour 2019-2020 et consiste à créer de l’hébergement atypique: « On a déjà nos 14 emplacements de camping sauvage, cela va demeurer. Mais nous voulons créer quelque chose d’unique qui se démarque. Dans la phase deux, on veut ajouter un sentier de longue durée. Dans la 3e phase, on poursuivra le développement de l’hébergement atypique pour peut-être rendre le canyon accessible les quatre saisons de l’année. On souhaite également prolonger le sentier Oniria. »

Mme Breton estime que ce projet est réaliste et que le contexte économique est favorable pour demander des subventions afin de le réaliser, en collaboration avec la MRC Rimouski-Neigette, la municipalité de Saint-Narcisse et la Réserve Duchénier.

Côté hébergement, la Réserve Duchénier et le Canyon se partagent des forfaits, et la directrice croit que le futur projet d’amélioration des infrastructures de la Réserve, dont le financement de 10 M$ vient d’être accordé par le gouvernement, ne pourra qu’aider le canyon : « Ce seront des retombées positives pour nous. On ne veut pas dédoubler l’offre. Tout ce qui peut retenir les visiteurs dans le Haut-Pays est très bon. »