28 juillet 2017

Partager sur les réseaux sociaux

L’intervention a commencé vers 11 h 45 environ et l’incendie a pu être contrôlé aux alentours de 14 h 30 - 15 h, comme l’explique Simon Desjardins, chef de division aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski : « Cela nous a pris environ 2 heures 30 de combat d’incendie intense pour prendre le dessus. Deux réservoirs de 420 livres chacun de propane ont alimenté le feu. L’incendie les a chauffés, les valves de sécurité ont éclaté et le propane s’est libéré dans l’air, et a alimenté l’incendie. Nous les avons refroidis pour ne pas qu’ils explosent. »

Un périmètre de sécurité a été installé et les résidences alentours, tout comme les occupants du motel, ont été évacués. « Aucun blessé n’est à dénombrer. Nos équipes ont été capables de refroidir et de neutraliser l’incendie au niveau des réservoirs de propane avant de s’attaquer au reste de l’incendie. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Simon Desjardins, chef de division

M. Desjardins indique que les dommages, soit par le feu, par l’eau ou la fumée, se trouvent  dans tout le motel : « Il y a des dommages considérables dans la partie Est du motel, tout ce qui était autour des réservoirs de propane. L’incendie a pris à l’extérieur sur le balcon, ça s’est propagé au revêtement extérieur et gagné le toit du bâtiment. La structure est moins atteinte. Le temps sec et le vent n’ont pas de lien avec la propagation de l’incendie, c’est le revêtement extérieur qui a brûlé rapidement. »

55 pompiers mobilisés

L’incendie du motel a nécessité l’intervention de 55 pompiers, au plus fort de l’incendie. « Tout le Service incendie de la Ville de Rimouski, caserne de Pointe-au-Père, Sainte-Blandine, Bic et centre-ville de Rimouski, en plus de 8 à 10 pompiers de la caserne de Saint-Anaclet ont été mobilisés. »

L’eau utilisée pour venir à bout du brasier a été pompée sur le réseau de la Ville : « On avait une réserve, en soutien. La municipalité de Luceville avait des camions citernes prêts en cas de besoin, pour palier à un éventuel manque d’eau, mais ça n’a pas été le cas. », ajoute le chef de division aux opérations. « On cherche les foyers cachés de l’incendie, on parcourt tout le bâtiment pour trouver les feux cachés, s’il en reste dans la structure. »