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21 février 2017

Rimouski engage des procédures contre Centre commercial Rimouski

©Photo TC Media - Pierre Michaud

PLACE COOPRIX. La Ville de Rimouski entreprend des procédures juridiques pour interrompre la poursuite déposée contre elle par une société appelée Centre commercial Rimouski (CCR), une division de Groupe SNR.

On a mandaté nos avocats pour qu'ils fassent le plus vite possible ! --Marc Parent, maire

« Une mise en demeure a été faite et le délai a été dépassé. Nos avocats continuent de regarder le dossier pour le faire avancer le plus vite possible. On ne parle pas ici seulement d'une poursuite en dommages et intérêts (63 000 $ dans ce cas-ci), mais aussi d'une demande d'annulation d'une transaction. Selon ce qu'on me dit, des dispositions du code civil permettent d'entreprendre certaines démarches pour mieux faire avancer ce genre de dossier. On a mandaté nos avocats pour qu'ils fassent le plus vite possible », indique le maire, Marc Parent. La Ville tente de faire bouger les choses rapidement pour permettre la construction de l'hôtel de Riôtel.

Malgré le nom de la compagnie de Groupe SNR, il n'y a jamais eu de centre commercial à l'adresse du 333 boulevard René-Lepage depuis que le bâtiment et le terrain ont achetés de la défunte Coop des consommateurs en 2007. Cette entreprise est dirigée par un dénommé Arthur H. Stekcler, nommé dans les procédures enclenchées par la Ville. Cette dernière a acheté le grand terrain et le bâtiment en août, pour 3,8 M $, afin de le réaménager pour permettre la construction d'un établissement de 100 chambres du Groupe Riôtel de Matane, un projet de 15 M$ à 20 M$.

@ST:Dépotoir

@R:La transaction précisait que la décontamination du terrain était sous la responsabilité du vendeur. La décontamination aurait coûté plus de 1 M$. Groupe SNR prétend que la Ville lui a caché qu'il y avait déjà eu un dépotoir à cet endroit, dans les années '50 ou '60. L'entreprise a engagé une poursuite en dommages-intérêts mais veut aussi faire annuler la transaction.

« Il n'est pas question pour CCR de retirer sa poursuite envers la Ville de Rimouski. On ne reculera pas. Nous avons un dossier en béton et tout le monde sera en mesure de le voir lors du déroulement du procès. La Ville entretient un flou depuis le début du litige, lorsqu'on parle des études de sol. Bien sûr qu'on a remarqué qu'Il y avait du verre cassé et des vieux pneus mais est-ce que ça signifie automatiquement qu'on aurait dû comprendre qu'il y a avait déjà eu un dépotoir là! Il y a une marge entre trouver des traces et savoir qu'il y avait un dépotoir », tranchait Stéphane Perrault, porte-parole de CCR, vendredi dernier.

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